Man'Gers

Favoriser et coordonner des lieux d’échanges, d’expériences et d’apprentissages afin de mettre en exergue les liens
alimentation /santé, alimentation /territoire et alimentation /gaspillage sur le territoire gersois, c’est aussi l’occasion de donner la possibilité aux partenaires de se fédérer autour de cette thématique.

A destination de qui ?

  • Les personnes concernées par l’aide alimentaire représentent une population en difficulté sociale et financière. L’intérêt de cette démarche “d’aller-vers” consiste à leur apporter les moyens d’améliorer leur quotidien sur les plans alimentaire, nutritionnel, santé et budgétaire
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Elles relèvent d’un accompagnement social (département, CCAS/CIAS, organisme social) pour 90% d’entre elles. L’aide alimentaire touche davantage les femmes (59%) qui, pour une ma­jorité d’entre elles, se situe dans la tranche d’âge des 50-69 ans avec toutefois une part significa­tive de 36% dans celle des 30-49 ans. La part des jeunes âgés de 16 à 29 ans faisant appel à l’aide alimentaire est relativement limitée (10%). Enfin, les plus de 70 ans sont peu représentés (8%)*.

 

  • Les bénévoles des associations, les citoyens solidaires, les élus locaux proposant déjà des ateliers cuisine ou ayant le projet de cette mise en oeuvre ou tout simplement intéressés par cette thématique.
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(*données issues de l’Anquête)

 

Où vont se dérouler ces actions ?

Des actions de sensibilisationd’accompagnement sont proposées aux bénéficiaires et aux bénévoles de l’aide alimentaire. La participation au projet se fera sur la base du volontariat et sera gratuite, avec une immersion prévue dans les centres de distribution alimentaire entre les mois de décembre et février par les professionnels.

Ces temps d’immersion sont l’occasion de répondre à trois questionnements de départ :
  • Quels sont les axes et thématiques qui intéressent les bénévoles ? Les personnes con­cernées ? Sont-ils les mêmes ?
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  • Le modèle sous forme d’ateliers cuisine éducative initialement envisagé est-il opportun ? Est-il suffisant pour accompagner au changement?
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  • A partir des constats et des échanges sur cette période, quel est le modèle départemental à privilégier concernant la mise en oeuvre de ce projet ?
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Les centres de distributions concernés :
  • La Maison des Solidarités à AUCH.
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  • Le Secours Populaire de CONDOM.
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  • Le Secours Populaire de LECTOURE.
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  • La Croix Rouge de MIRANDE.
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  • La Croix Rouge de CAZAUBON.
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S’alimenter est un besoin vital quotidien pour chacun et devient, de fait, un sujet fédérateur tant par sa dimension « nourricière » que par la mobilisation qu’il suscite en terme de com­pétences et d’interactions sociales.

La question de l’alimentation est vaste et touche tous les publics, ainsi, plusieurs approches et méthodes doivent coexister afin de pouvoir répondre le plus largement possible, aux be­soins des publics et aux ressources des territoires.

 

Les intentions de Gers Solidaire :

Construire un modèle éducatif et pédagogique adaptable aux publics, aux territoires et avec les partenaires déjà actifs en lien avec le sujet de l’insécurité alimentaire.

  • Prendre appui sur les plans d’actions de « l’Anquête » menée par Gers Solidaire et le recense­ment d’ateliers et de locaux cuisine du territoire.
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  • Favoriser et coordonner les lieux d’échanges et d’expériences en terme d’alimentation.
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  • S’inscrire dans le P.A.T départemental (Projet Alimentaire Territorial) sur le volet « favoriser l’accès à une alimentation de qualité aux populations défavorisées ».
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Plusieurs éléments permettent de légitimer notre démarche, notamment la loi « Egalim » datant d’octobre 2018, impliquant le développement de systèmes alimentaires territorialisés et une dé­marche participative d’inclusion des personnes.

D’autre part, les données chiffrées argumentées et assorties de plan d’action mis en avant par« l’Anquête », les recensements des ateliers cuisine existant sur le territoire ainsi que les bilans d’évaluation concernant les ateliers« consomm’acteurs sur notre territoire » seront une base à la construction de ce projet.

Le projet Man'Gers

Restitution des phases d'immersion Man'Gers

Le 8 juillet dernier, à l'hémicycle du Conseil Départemental, les intervenantes du CPIE et de Miam ont présenté la restitution des phases d'immersions dans les centres de distribution d'aide alimentaire du Gers dans le cadre du projet MAn'Gers.

En présence d'élus du Département, d'élus locaux, des représentants du CCAS et CIAS, et l'ensemble des acteurs caritatifs (Croix-Rouge, Banque Alimentaire, Sécours Catholique, Secours Populaire, Sol'Adour), le projet qui souhaite apporter une réponse au bien manger pour les plus démunis, a apporter des premiers éléments de réponses. 

Comment aller au-delà de la simple distribution d'aide alimentaire pour répondre à une problématique de santé. Plusieurs pistes ont été évoquées notamment l'intégration d'une dimension éducative et pédagogique pour les personnes bénéficiaires de l'aide alimentaire et les bénévoles.

 

Restitution à l'hémicycle du Conseil Départemental du Gers

Les ateliers Man'Gers, Comment manger mieux à petits prix.

 

Le projet Man'Gers entre dans une nouvelle phase avec des ateliers dans les lieux de distributions d'aide alimentaire. Toujours animés par MIAM et le CPIE ces ateliers s"articulerons autour du "manger sain" et de l'environnement.

Pour qui sont ces ateliers ?

  • Les personnes concernées par l’aide alimentaire représentent une population en difficulté sociale et financière. L’intérêt de cette démarche “d’aller-vers” consiste à leur apporter les moyens d’améliorer leur quotidien sur les plans alimentaire, nutritionnel, santé et budgétaire
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  • Elles relèvent d’un accompagnement social (département, CCAS/CIAS, organisme social) pour 90% d’entre elles. L’aide alimentaire touche davantage les femmes (59%) qui, pour une majorité d’entre elles, se situe dans la tranche d’âge des 50-69 ans avec toutefois une part significative de 36% dans celle des 30-49 ans. La part des jeunes âgés de 16 à 29 ans faisant appel à l’aide alimentaire est relativement limitée (10%). Enfin, les plus de 70 ans sont peu représentés (8%)*.
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  • Les bénévoles des associations, les citoyens solidaires, les élus locaux proposant déjà des ateliers cuisine ou ayant le projet de cette mise en oeuvre ou tout simplement intéressés par cette thématique.
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